Psychoses et maladies de l’esprit - Psychopraticien-Transactionnelle.com

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Psychoses
  
Les maladies de l’esprit :

  • Schizophrénie
  • Cette maladie s’exprime à travers plusieurs symptômes, dont des hallucinations (auditives ou visuelles la plupart du temps), des délires (expression de croyances totalement erronées), des épisodes de mégalomanie (surestimation exagérée de ses capacités et de soi-même), des idées totalement excentriques et des comportements erratiques. Elles peuvent également se traduire par l’isolement, la désorganisation, la dépression et la perte de motivation chez les personnes qui en souffrent. Celles-ci font également face à des problèmes de concentration, de mémorisation et une altération de leurs émotions, de leurs pensées et de leur façon de s’exprimer. La paranoïa vient s’ajouter à ces symptômes.

  • Paranoïa
  • C’est une forme maladive de défiance. Les personnes qui en souffrent multiplient les fausses interprétations pensant sans cesse qu’elles vont être agressées, manipulées, volées ou trahies. Elles sont souvent agressives avec leur entourage ou se tiennent en retrait. Lorsque la paranoïa prend la forme d’une psychose, la personne se sent réellement menacée, ce qui exacerbe grandement ces symptômes.

  • Érotomanie
  • L’objet du délire est un individu en particulier que la personne malade a placé sur un piédestal. Il peut s’agir d’une célébrité, d’un individu reconnu par ses pairs. Elle est subitement persuadée que l’objet de son affection s’est épris d’elle et lui envoie des signaux (regards, paroles de chanson ou encore télépathie). Souvent, son délire connaît trois phases qui sont l’espoir de voir son amour révélé, l’amertume lorsque la personne se rend compte que ce ne sera jamais le cas et la colère. Cette troisième étape peut être dangereuse, car elle peut mener au crime passionnel.

Les troubles de la personnalité :

  • Trouble borderline
  • À la frontière (borderline) entre la névrose et la psychose. Il touche des individus ne s’étant pas sentis « en sécurité » affective avec leurs parents, soit parce que ceux-ci se montraient négligents ou maltraitants, ou étaient incapables de prendre soin d’eux à cause d’une maladie ou encore les avaient abandonnés. Ceux-ci ayant grandi sur ces bases instables développent une peur panique de l’abandon. Obsédés par cette idée, ils interprètent tout ce qui leur arrive dans ce sens même lorsque tout va bien pour eux. La crise passée, les personnes se rendent compte de la souffrance qu’elles ont causée et peuvent s’enfoncer dans la dépression. Ce mal être intense génère des comportements impulsifs et/ou suicidaires. Il peut malheureusement arriver que leurs conjoints, lassés d’affronter des crises à répétition préfèrent s’en aller, renforçant le sentiment d’abandon.

  • Trouble narcissique
  • Il serait dû à la non-validation des émotions durant l’enfance, ce qui entraînerait un besoin pathologique d’approbation et une énorme difficulté à gérer ses émotions. Une personne narcissique a une vision d’elle-même exagérément positive, idéalise sa vie, pense que son entourage l’envie et nourrit des délires de grandeur. Elle considère également qu’elle est au-dessus des autres et des lois. Elle a du dédain pour son entourage et manque d’empathie. Dans le pire des cas, elle peut les manipuler pour obtenir ce qu’elle désire. Le plus souvent, il s’agit de leur admiration. Il existe deux formes de narcissisme qui sont le grandiose et le vulnérable. Le grandiose a besoin de faire savoir à tous qu’il se place au-dessus d’eux tandis que le vulnérable a tendance à intérioriser ce sentiment.

Les troubles de l’humeur :

  • Trouble bipolaire
  • Le trouble bipolaire est une alternance entre des phases d’humeur positives et des phases d’humeur négatives. Il existe plusieurs types de troubles bipolaires. Le premier est caractérisé par une phase maniaque durant laquelle la personne bipolaire ne perçoit plus aucune limite et adopte des comportements totalement erratiques ou dangereux (dilapider son compte en banque, conduire à toute vitesse sur l’autoroute, faire des projets grandioses). Elle est suivie par une phase hautement dépressive. C’est cette succession qui explique pourquoi on a d’abord qualifié le trouble bipolaire de « maniaco-dépressif ». Le deuxième comporte les mêmes alternances que le premier, mis à part que les phases maniaques sont de plus faible intensité. Le trouble est donc plus difficile à détecter. Le troisième est le cyclothymique qui voit s’enchaîner plus rapidement les deux phases.

  • Trouble dépressif majeur
  • Le trouble dépressif majeur comme la dépression altère le plaisir et la confiance en soi dans de nombreux domaines. Elle peut s’être construite dès l’enfance à cause de parents maltraitants ou survenir à la suite d’un épisode marquant. Elle peut également s’installer à la suite d’une déprime. En plus de cela, il porte atteinte aux aires du cerveau responsables des aptitudes intellectuelles notamment le cortex préfrontal. (siège de la cognition) qui s’amoindrit, les amygdales (responsables de la régulation des émotions) qui augmentent de volume et deviennent plus réactives. L’hippocampe (responsable de la mémoire) s’atrophie. Par conséquent, les personnes malades voient leurs capacités amoindries et leur vision du négatif exacerbée, ce qui leur pose énormément de problèmes dans leur vie de tous les jours. Peu à peu, elles prennent conscience de leur incapacité et se résignent à ne plus rien entreprendre pour ne pas échouer. Cette immobilité augmente leur malêtre et les enfonce dans la dépression.
      
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critique

Lionel BARRIERE Psychopraticien diplômé
31 Mar 2023
Vous remarquerez que dans cette catégorie, il y a le trouble dépressif majeur. La raison est simple. Cette pathologie s'accompagne parfois d'un autre trouble psychotique et le patient ne voit pas toujours l'ampleur de la gravité croyant qu'il est en grave dépression.
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